ATELIERS D'ECRITURE
Une création collective mêlant écriture, mise en voix, jeu d’acteur et mise en musique.
Ce projet propose à un groupe d’une dizaine de personnes de créer ensemble une forme spectaculaire.
Lors d’ateliers d’écriture, chacun rédigera la matière de son monologue et sur scène, sera accompagné par un musicien.
Nathalie Burel (écrivaine), Julie Moreau (actrice et metteuse en scène) et Frédéric Gransard (musicien)
Public : à partir de 15 ans
Les participants n’ont pas besoin d’avoir déjà une pratique de l’écriture ou une expérience de la scène. Au contraire, un des objectifs de ce projet est de les accompagner dans un univers qu’ils ne connaissent pas, qui pourrait de prime abord leur sembler loin de leur quotidien et qui les amènera à faire un pas de côté. Ils sont invités à participer à une véritable aventure collective qui leur permettra de se raconter et de partager des récits de vie.
L’écrivaine Colette Fellous dit de l’acte d’écrire qu’il est une manière de « mettre en scène le secret, l’interdit, la passion, l’énigme, l’inachevé, l’inavouable. »
J’ai eu envie de prendre cette pensée littéralement. Si l’on écrit ce que l’on ne peut dire, ce que l’on n’a pas dit, pourquoi ne pas pousser le geste jusqu’au bout ? Mettre en scène la parole écrite.
L’idée de cette forme spectaculaire est aussi venue de la volonté de dépasser la contradiction apparente entre l’écrit et le dit ; le mythe de l’auteur caché derrière ses pages, anonyme. Dépasser le durassien « écrire c’est se taire, c’est hurler sans bruit. »
Les ateliers d’écriture commenceront par un temps de construction du groupe et d’appropriation de l’écrit. Il faut du temps pour accepter la valeur de ce que l’on écrit. Souvent la modestie première doit être dépassée pour pouvoir entrer dans le travail de l’écriture. Les premiers temps des ateliers d’écriture auront donc cette vocation : libérer l’écrit et la parole pour faire groupe. En effet, à partir de consignes simples que j’ai créées, les participants s’essayent à des formes très courtes, qu’ils partagent ensuite avec le groupe. Ici doit surgir un premier étonnement : « Je peux faire du beau, du drôle, de l’émouvant ». Le partage des écrits, souvent biographiques, tisse le lien entre les participants, une intimité nécessaire, une confiance.
Le deuxième temps est celui de la constitution du matériau de leur monologue.
De cette matière, à partir d’elle, je construis leur texte. Je les confie à Frédéric Gransard, qui pour chacun compose une musique originale, un morceau sur mesure.
Les participants sont ensuite conviés à une initiation au théâtre par Julie Moreau, afin de s’approprier l’espace et de découvrir quelques outils, de prendre confiance.
Enfin commencera le travail commun de mise en espace de ces paroles.
La forme spectaculaire finale est donc toujours en ce sens indécise, puisqu’elle est le fruit d’une élaboration collective.
Frédéric Gransard est sur scène pour interpréter les morceaux.
Atelier théâtre : 6 heures
Ateliers d’écriture : 3 x 2 heures
Répétition et mise en scène : 2 x 6 heures
Durée de création (textes et musiques) entre les ateliers et les répétitions : 6 semaines
Que je t’aime toujours, que tu me manques, que tu m’as tellement blessée, que je pense encore à toi… Ils et elles sont douze comédiens amateurs sur le plateau avec cette parole à dire, cette adresse à une proche ou un lointain qui s’est faite monologue au travers d’un atelier d’écriture. Sur scène, un musicien les accompagne, il leur a composé un morceau, alors ils disent, elles chantent parfois, ils délivrent comme une urgence à parler ou une déclaration.
Nathalie Burel (écrivaine), Julie Moreau (actrice et metteuse en scène) et Frédéric Gransard (musicien)
Dans le théâtre professionnel, une création prend six semaines, c’est une moyenne. Les acteurs sont aguerris et connaissent leur texte, le metteur en scène sait ce qu’il va monter et comment il va le monter.
Ici, l’autrice ne sait pas ce qu’elle doit écrire, la metteuse en scène ne sait pas qui seront les acteurs, le musicien ne sait pas ce que l’on attend de lui. Les acteurs ne savent pas qu’ils savent jouer, ni qu’ils savent écrire.
Ils se sont choisis ou plus justement ils ont choisi de jouer au même jeu.
6 semaines, 1 rencontre : 5 heures d’écriture. 2 jours de répétition. Le temps pendant, le temps entre, la réécriture, la mise en musique, le texte que l’on s’approprie.
Faire de cette urgence une force, de ces présences brutes une fiction.
Nathalie Burel (écrivaine), Julie Moreau (actrice et metteuse en scène) et Frédéric Gransard (musicien)
Nathalie Burel (écriture et mise en scène), Stéphane Fromentin (musique)
Festival Cirque ou presque, Piré-sur-Seiche.
Nathalie Burel (écriture et mise en scène), Stéphane Fromentin (musique)